Les paysages de Fuerteventura sont désertiques : ça et là des oasis, des cultures d'aloe vera, de cactus ou d'olives, des élevages de chèvres, des moulins et des maisons blanches, et sinon, un relief volcanique aux nuances ocre qui se mèlent au bleu de l'océan. Pour en savoir un peu plus sur les et la culture(s), je m inscris à une sortie découverte où j'apprends entre autre qu'on peut manger certains cactus et fruits de cactus même s'il faut braver les gros pics qui les entourent, et que le mojo, sauce canarienne à base d'ail et d'huile, qui accompagne pommes de terre, viande ou poisson ou tout simplement du pain, peut être rouge ou vert et n'a jamais le même goût selon qui le fait !
Pour le Mojo rojo = rouge :
3 poivrons rouges
3 gousses d’ail
2 c à soupe de paprika doux
1 c à soupe de sel
1 c à soupe de cumin en poudre
3 c à dessert de vinaigre de vin blanc
5 c à dessert d’huile d’olive extra-vierge
20g de fromage de chèvre dur en petits morceaux
50g de pain blanc rassis en morceaux.
Pour le Mojo verde = vert :
1 gousse d’ail
1 bouquet de coriandre
1 bouquet de persil
1 verre d’huile de tournesol
1 c à soupe de vinaigre de vin blanc
Du cumin en poudre (au goût)
Du piment en poudre (au goût)
Du sel (au goût)
Un peu de pain blanc rassis en morceaux.
Pour le Mojo rojo :
Couper et épépiner les poivrons et les exposer au soleil ou sur un radiateur pour les assécher.
Peler la gousse d’ail.
Mixer d’abord tous les ingrédients sauf le pain.
Puis ajouter le pain morceau par morceau jusqu’à obtenir une pâte qu’on peut étaler au couteau.
Pour le Mojo verde :
Peler la gousse d’ail.
Laver les herbes.
Mettre tous les ingrédients dans un bol et mixer jusqu’à obtenir une pâte qu’on peut étaler au couteau.
Ajuster l’assaisonnement.
On peut manger ces sauces avec des petites pommes de terre cuites à l’eau salée (papas arrugadas), du poisson, de la viande, et c’est excellent avec du pain en apéro !
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